Immigration: pour la patron de Frontex, “le temps de la naïveté est fini”
Provenance de l’article : Challenges
Légende photo : Fabrice Leggeri met en garde contre ces pays extérieurs à l’Union qui instrumentalisent la question migratoire. Rencontre. M. BARZILAI POUR CHALLENGES
Patron de Frontex, l’agence européenne de surveillance des frontières, Fabrice Leggeri met en garde contre ces pays extérieurs à l’Union qui instrumentalisent la question migratoire. Rencontre.
“Pionnière et exigeante.” C’est ainsi que Fabrice Leggeri qualifie sa mission de patron de Frontex, l’agence européenne de gardes-frontières et de garde-côtes.
En poste depuis 2015, l’année de la crise des migrants, le Français juge la période électorale qui s’ouvre dans l’Hexagone “complexe”, car elle va s’accompagner “d’inquiétudes sécuritaires”. Il avertit: “Si les citoyens ne perçoivent pas que l’Europe les protège, ils risquent de perdre confiance, ce qui est grave pour notre avenir commun.”
Lui et ses 2.000 hommes sont chargés d’assurer “que la frontière extérieure de l’Union fonctionne”. Appelés à la demande des Etats membres, ils sont là, souligne-t-il, “pour protéger les demandeurs d’asile”, mais aussi “lutter contre la criminalité et les trafics, et contribuer à maîtriser les flux irréguliers”. Bref, juguler une immigration clandestine, qu’il estime “dans 80% des cas” motivée par des raisons économiques.
“Risque terroriste accru”
Face à 9.000 kilomètres de frontières terrestres et 40.000 kilomètres de côtes, sa tâche est d’autant plus titanesque que les défis se multiplient. En août, l’Alsacien de naissance …
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