À Mayotte, les patrouilles anti-immigration irrégulière sur le qui-vive
Provenance de l’article : Le Figaro
Légende photo : La brigade nautique de la police aux frontières lors d’une patrouille autour de l’archipel de Mayotte, mardi 24 août. SEBASTIEN SORIANO/Le Figaro
REPORTAGE – Sur terre, en mer… La lutte contre l’immigration clandestine venue des Comores se déploie sans relâche dans l’archipel de l’Océan Indien, département français où le plus de clandestins sont expulsés chaque année.
Envoyé spécial à Mamoudzou (Mayotte)
L’homme vient de détaler en direction des hauteurs. Une poignée de policiers en noir se sont mis à courir à toute vitesse derrière lui, entre les cases en tôle du bidonville de Kawéni, à Mamoudzou, le chef-lieu de Mayotte. Une habitante en salouva, la tenue colorée des Mahoraises, pointe du doigt une ruelle en terre battue: «Il est parti là-bas!»
La course-poursuite ne dure que quelques minutes. Ce mardi 24 août, le fuyard est rattrapé, palpé et menotté. C’est un Comorien de 36 ans, sans titre de séjour, arrivé il y a un an en kwassa-kwassa, ces bateaux de pêche utilisés par les clandestins pour rejoindre les rives de Mayotte. Il est installé dans le camion banalisé. À son bord sont assis une dizaine de sans-papiers interpellés dans la matinée par les GAO. Ce «groupe d’appui opérationnel» de la police aux frontières (PAF) n’existe qu’à Mayotte: ses membres composent la seule unité exclusivement dédiée aux contrôles d’identité.
«On repart», lance le major …
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