Plusieurs pays européens privilégient la sécurité à la solidarité avec les réfugiés
Provenance de l’article : Le Monde
Légende photo : Manifestation devant la Commission européenne, le 18 août 2021, pour alerter sur la situation en Afghanistan. FRANCISCO SECO / AP
Une partie des Vingt-Sept veulent éviter de réitérer les erreurs de leur politique migratoire de 2015. Une nouvelle réunion a été organisée lundi pour permettre aux diplomates de rechercher un compromis.
Prévenir absolument une réédition de l’afflux migratoire de 2015 : à Bruxelles, c’est le leitmotiv pour une majorité d’Etats membres de l’Union européenne après la prise de contrôle de l’Afghanistan par les talibans. Depuis une semaine, de vives discussions ont lieu entre les représentants des capitales pour définir une position susceptible de réunir ceux qui privilégient la notion de « sécurité » et ceux qui tiennent, au moins, à l’assortir de celle de « solidarité ».
Fait rare : un pays membre, le Luxembourg, a bloqué, lundi 30 août, à la veille d’une réunion extraordinaire des ministres de l’intérieur et de la migration convoquée par la présidence slovène de l’Union, un brouillon de texte ébauchant les conclusions de cette session. « C’est la première fois, en dix-sept années de mandat, que je recours à une telle mesure, mais ce qui nous était soumis n’était pas acceptable », explique au Monde le ministre socialiste Jean Asselborn.
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