Paris: Le préfet de police et celui de la région justifient le déplacement des toxicomanes
Provenance de l’article : 20 Minutes
Légende photo : Illustration de seringues des toxicomanes qui jonchent le sol à Paris. — TRISTAN REYNAUD/ZEPPELIN/SIPA
CRACK Le préfet de la région Ile-de-France et le préfet de police de Paris ont écrit un courrier à la maire de Paris, Anne Hidalgo.
Le préfet de la région Ile-de-France, Marc Guillaume, et le préfet de police de Paris, Didier Lallement, ont justifié samedi dans un courrier à la maire de Paris, Anne Hidalgo, le déplacement des consommateurs de crack dans un lieu « temporaire », en lisière de la capitale.
Ce courrier dont l’AFP a pris connaissance, intervient dans un climat de tension entre, d’une part la mairie et, d’autre part la préfecture de police et le ministère de l’Intérieur, concernant la gestion de cet épineux problème qui affecte le nord-est parisien depuis des décennies.
Un déplacement décrié
Vendredi, le déplacement d’une cinquantaine de toxicomanes des abords des jardins d’Éole à la place Auguste Baron en lisière de périphérique entre Paris et la Seine-Saint-Denis a donné lieu à une énième passe d’armes.
« Nous aurions préféré une évacuation mieux coordonnée avec mise à l’abri de type “prise en charge humanitaire”. D’ailleurs, nous demandons une réunion urgente des pouvoirs publics compétents pour faire en sorte que le déplacement de la scène ne reconstitue pas une “colline du crack” ailleurs », avait déclaré Emmanuel Grégoire, premier adjoint de Anne Hidalgo.
Dans leur courrier, Marc Guillaume et Didier Lallement font valoir que « l’Etat a assumé d’organiser (la) solution temporaire » (place Auguste Baron), la présence des usagers de crack rue Riquet « à proximité immédiate de nombreux riverains d’écoles » étant « intenable ».
« Nous sommes à votre disposition pour travailler le plus rapidement possible, aux propositions de lieux que vous nous adresserez ainsi qu’à l’Agence régionale de Santé d’Ile de France afin de permettre leur ouverture dans les prochaines semaines ».
Un mur justifié
Les deux préfets soulignent que, parallèlement à la lutte contre les trafics de drogue, « l’accompagnement médico-social des …
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