Aux États-Unis, 53 000 réfugiés afghans regroupés dans huit camps

Provenance de l’article : Ouest France

Légende photo : Le secrétaire à la Défense, Lloyd J. Austin III, qui s’adresse à des réfugiés afghans. | CHAD MCNEELEY / OFFICE OF THE SECRETARY OF DEFENSE

Les hébergements temporaires installés sur le sol américain pour les Afghans qui ont fui leur pays peuvent accueillir près de 65 000 personnes.

24 bébés sont nés dans le Village de la liberté et 250 autres pourraient suivre. Nés sur le sol américain, sans avoir dû connaître la guerre en Afghanistan et la fuite après la prise de pouvoir par les talibans…

Ces nouveau-nés font partie des 9 325 Afghans qui ont été rassemblés dans la joint base McGuire-Dix-Lakehurst, un camp militaire du New Jersey, aux États-Unis, où ils ont été pris en charge après leur transit via des bases militaires d’Europe (comme la base de Ramstein, en Allemagne, où il resterait 10 000 réfugiés afghans en attente de transfert) ou des camps du golfe Persique.

Le camp du New Jersey, construit majoritairement de toiles, peut accueillir 13 000 personnes au maximum.

Pour les nourrir, les soigner, les vacciner – contre le Covid-19 mais aussi contre la rougeole – et les interroger, le Pentagone a déployé 1 891 soldats et 200 civils. Mais la responsabilité de l’accueil incombe au DHS, le Department of Homeland Security, qui supervise l’accueil des réfugiés sur le sol métropolitain.

Lundi 27 septembre, le secrétaire d’État à la Défense J. Austin III s’est rendu à la joint base McGuire-Dix-Lakehurst pour y découvrir le Village de la liberté (« Liberty village »). Il y a rencontré les réfugiés, les uns venus seuls, d’autres ayant fui en famille. L’une d’elles compte 33 membres.

Huit centres de regroupement
Mais « Liberty village » n’a rien d’exceptionnel. Il compte parmi les huit centres de regroupement des réfugiés afghans que les armées ont mis en place sur le territoire américain.

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