Marseille. Hector, 25 ans, réduit en esclavage par les trafiquants de drogue
Provenance de l’article : Fdesouche
Légende photo : Sans
Le récit qu’Hector fait aux policiers, lorsqu’au bout d’un mois il parvient à s’échapper de la Paternelle, est glaçant. Installé à Marseille depuis plusieurs mois, en provenance d’une ville du centre de la France, Hector livre dans les cités de Marseille canettes, sandwichs et repas que son ami prépare dans son food truck. Parmi ses clients, il y a les dealeurs qui travaillent pour le réseau de la Paternelle. Hector y acquiert vite le surnom de « Canette ».
Pendant les vacances de Noël 2020, il assiste à l’arrestation d’un vendeur par une patrouille de police, et donc à la saisie d’une sacoche contenant cannabis et argent. Les deux prévenus, petits gérants de terrain, lui reprochent de ne pas avoir poussé le fameux « arah », ce cri qui alerte sur la présence de policiers. Hector est aussitôt mis à l’amende. On lui réclame le remboursement d’une « dette » fixée à 800 euros et il doit travailler gratuitement pour s’en acquitter. Régulièrement, les deux petits gérants lui inventent une nouvelle dette.
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