Opération antimigrants dans les Alpes : Génération Identitaire relaxée
Provenance de l’article : Le Figaro
Légende photo : En avril 2018, une centaine de jeunes gens avaient recréé une «frontière symbolique» entre la France et l’Italie sur le col de l’Échelle (Hautes-Alpes). ROMAIN LAFABREGUE / AFP
Relaxe pour Génération Identitaire. Mercredi 16 décembre, la cour d’appel de Grenoble a infirmé la condamnation en première instance prononcée par le tribunal de Gap. Les trois prévenus avaient été condamnés le 29 août 2019 à 6 mois de prison ferme, 5 ans de privation des droits civiques et familiaux et 75.000 euros d’amende.
«C’est une grande joie», confie au Figaro Clément Martin, porte-parole de Génération Identitaire. «Nous n’avons pas l’habitude de la mansuétude des tribunaux», reprend le militant qui dénonce le «procès politique» du tribunal de Gap.
Le 21 avril 2018, une centaine de membres de Génération identitaire déterminés à «barrer la route aux migrants clandestins» avaient occupé le col de l’Échelle (Hautes-Alpes), situé à quelques kilomètres de l’Italie. Après ce coup d’éclat, le mouvement avait poursuivi son action jusqu’au 29 juin en envoyant des petits groupes de militants se relayer pour patrouiller le long de la frontière.
Le parquet de Gap, qui avait hérité de cette affaire «particulièrement délicate», avait choisi après mûre réflexion de poursuivre le président, un des porte-parole et un ancien membre du mouvement pour «exercice d’une activité dans des conditions de nature à créer dans l’esprit du public une confusion avec l’exercice d’une fonction publique». Un délit qui peut valoir jusqu’à un an de prison à son auteur, selon l’article 433-13 du Code pénal.
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