Haute-Garonne : Il volait des cartes bancaires le jour et dormait en prison la nuit
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Légende photo : Après avoir dérobé les cartes bancaires avec le code, les suspects ont escroqué huit banques en retirant de l’argent
Les gendarmes de Carbonne, en Haute-Garonne ont interpellé trois personnes soupçonnées dans les vols de cartes bancaires. Meneur de cette équipe, un homme qui purgeait 7 ans de prison mais, en fin de peine, il bénéficiait d’une semi-liberté…
La mesure, classique, permet aux détenus en exécution de peine de remettre un pied à l’extérieur de la maison d’arrêt avec, parmi les objectifs habituels, la recherche d’un emploi, ou d’une formation. « En effet, il travaillait », grince un gendarme à propos d’un homme de 36 ans qui bénéficiait depuis plusieurs semaines d’une mesure de semi-liberté. Mardi, il a de nouveau quitté sa cellule de la prison de Seysses mais cette fois entre deux gendarmes de la compagnie de Muret et pour répondre à des questions en garde à vue. Avec lui, sa compagne et un complice présumé. Le « meneur » est soupçonné officiellement de six vols par ruse de carte bancaire.
« La partie immergée de l’iceberg », estime un des enquêteurs qui a commencé à s’intéresser à cet individu fin mai quand un homme âgé s’est présenté à la brigade de gendarmerie de Carbonne. Il s’était fait dérober sa carte bancaire et son compte avait été débité, dans la foulée, de 900 €. Les premières investigations ont permis de soupçonner un homme au lourd passé judiciaire et d’identifier un véhicule. La suite ? Un travail judiciaire classique : filatures, écoute et surveillance. Avec une surprise de taille : le spécialiste qui aurait reconnu son implication lors de sa garde à vue quittait la prison tous les matins pour la rejoindre le soir. Entre-temps, il ne chômait pas, parcourant la campagne à la recherche de « cibles » potentielle. Sa compagne, une femme de 35 ans l’aurait accompagné sur un vol et une escroquerie. Un deuxième complice a été identifié sur plusieurs vols lors de l’enquête. Officiellement, cet individu de 33 ans se trouvait à Toulouse « pour rencontrer des amis ».
De Carbonne à Balma, en passant par Leguevin, Saint-Lys, Muret…
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