La version woke de « Superman » fait un flop aux États-Unis
Provenance de l’article : Valeurs Actuelles
Légende photo : Une statue de Superman en Australie. Photo © Rafael Ben-Ari/Chameleons Eye/Newscom/SIPA
Le nouvel opus de la saga culte, lancé par DC Comics en juillet dernier, met en scène un nouveau Superman, pro-migrants et bisexuel.
Même Superman ne peut échapper aux affres du temps. Aux États-Unis, le plus célèbre des super-héros a récemment subi un relooking pour le moins contemporain, afin d’adapter le récit de ses folles aventures aux supposées attentes de ses fans. En témoigne la nouvelle série de comics – bandes dessinées – lancée par DC Comics en juillet 2021. Comme le rapporte Fox Business, elle ne met plus en scène Clark Kent, le Superman originel, mais son fils, Jonathan Kent.
Comme de bien entendu, ce dernier semble devoir cocher toutes les cases de la vulgate progressiste : il est présenté comme bisexuel, et fréquente un journaliste masculin nommé Jay Nakamura. L’une des cases du comics laisse d’ailleurs apercevoir une scène de baiser entre le super-héros à la cape rouge et son compagnon. Par ailleurs, Jonathan Kent/Superman est décrit comme un militant pour le climat et un défenseur des immigrants clandestins.
Devise modifiée et ventes en chute libre
Ce nouvel opus de la saga, intitulé Superman : Son of Kal-El, avait donc tout pour plaire. Mais, selon Fox Business, il n’a au contraire jamais vraiment rencontré son public. Pire, les cinq épisodes déjà sortis se vendent beaucoup moins bien que leurs illustres prédécesseurs. Ainsi, le premier volet de cette nouvelle mouture, publié en juillet, ne s’est vendu qu’à 68 800 exemplaires : c’est la 17e bande dessinée la plus vendue ce mois-là, un naufrage pour le roi des superhéros — d’autant plus à une époque où les comics ont atteint une popularité sans limite.
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